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Clavecin-virginal

Clavecin-virginal

Clavecin-virginal, Joannes Ruckers, Anvers, 1619, inv. 2935

Clavecin-virginal, Joannes Ruckers, Anvers, 1619, inv. 2935

Clavecin-virginal

Clavecin-virginal, Joannes Ruckers, Anvers, 1619, inv. 2935

Clavecin-virginal, Joannes Ruckers, Anvers, 1619, inv. 2935

Active depuis le dernier quart du 16e siècle et jusqu’au milieu du 17e siècle, la dynastie anversoise des Ruckers a produit des clavecins et virginals d’une qualité exceptionnelle. En plus d’inspirer les facteurs, qu’ils soient anglais, français ou allemands, ces instruments n’ont cessé de susciter la convoitise et ont fait l’objet de nombreuses falsifications.

Un des plus curieux instruments sortis des ateliers Ruckers est sans aucun doute ce clavecin-virginal. Daté de 1619, il est signé par Joannes, fils de Hans Ruckers le fondateur de la dynastie. Sa caisse rectangulaire abrite un clavecin à deux claviers ainsi qu’un petit virginal qui prend place le long de l’éclisse courbe du clavecin. Selon l’habitude des Ruckers, les bords de la caisse sont ornés de bandes de papier imprimées d’hippocampes et d’éléments décoratifs stylisés. La table d’harmonie est peinte à la détrempe, de fleurs, d’oiseaux et d’insectes. Les motifs utilisés pour orner les clavecins sont issus de livres destinés aux peintres-décorateurs. La peinture qui rehausse l’intérieur du couvercle et qui représente Apollon et les Muses est postérieure à la fabrication de l’instrument. Il s’agit d’une copie tardive d’un tableau de Maarten De Vos conservé aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique.