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Bianqing

Bianqing

Bianqing, Chine, Dynastie Qing ?, inv. 3003

Bianqing, Chine, Dynastie Qing ?, inv. 3003

Bianqing

Bianqing, Chine, Dynastie Qing ?, inv. 3003

Bianqing, Chine, Dynastie Qing ?, inv. 3003

Le bianqing – prononcez « bienn’tching » – est formé de seize pierres d’épaisseurs différentes suspendues à un portique. Le musicien frappe les pierres – ici en calcaire laqué – à l’aide d’un marteau et produit seize notes distinctes. L’existence des lithophones est attestée en Chine dès la fin du 3e millénaire avant J.C.

La représentation des canards mandarins – qui se déplacent toujours par couple – est fréquemment utilisée en Extrême-Orient ; ils évoquent la fidélité et la pérennité de l’amour. Ce motif sert dans ce cas-ci de base de décor aux montants du portique.

Le bianqing était joué dans les ensembles impériaux et dans les temples confucéens dont la doctrine philosophique était liée à l’administration de l’état. La présence du dragon doré peint sur les pierres symbolise l’empereur. Cet instrument fut présenté à l’Exposition universelle de Liège en 1905 avant d’intégrer les collections du MIM.