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Basse aux pieds

Basse aux pieds

Basse aux pieds, Attribuée à Théodore Vassart-Lefèvre, Auvelais, Namur, ca 1930, inv. 1996.003

Basse aux pieds, Attribuée à Théodore Vassart-Lefèvre, Auvelais, Namur, ca 1930, inv. 1996.003

Basse aux pieds

Basse aux pieds, Attribuée à Théodore Vassart-Lefèvre, Auvelais, Namur, ca 1930, inv. 1996.003

Basse aux pieds, Attribuée à Théodore Vassart-Lefèvre, Auvelais, Namur, ca 1930, inv. 1996.003

La basse aux pieds, comme son nom l’indique, est l’un des rares instruments qui se joue exclusivement avec les pieds. Souvent associée à l’accordéon, elle peut aussi se jouer seule. Sa palette sonore couvre uniquement le registre grave à l’instar des pédales de l’orgue. Les exemplaires les plus élaborés possèdent douze touches ou boutons, produisant autant de notes graves. L’instrument fonctionne sur le même principe qu’un accordéon : un soufflet libère l’air et fait ainsi vibrer les anches métalliques. Pour produire un son, l’instrumentiste pousse simultanément du pied le soufflet et l’une des touches. Un mécanisme à ressorts assure le retour du soufflet en position initiale.

Instrument typiquement wallon, la basse aux pieds fut inventée en 1894 par le facteur d’accordéons namurois Joseph Alexandry. Elle connaît son plus grand succès dans la première moitié du 20e siècle, mais tombe lentement en désuétude après la seconde guerre mondiale. Cet instrument appartenait au dernier musicien ayant pratiqué la basse aux pieds, Edmond Croibien de Ciney, mort en 1997. L’instrument a été offert au MIM par sa famille.