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Accordéon bisonore

Accordéon bisonore

Accordéon bisonore, Eugène Callewaert, Lichtervelde, Flandre occidentale, 1928, inv. 1993.009

Accordéon bisonore, Eugène Callewaert, Lichtervelde, Flandre occidentale, 1928, inv. 1993.009

Accordéon bisonore

Accordéon bisonore, Eugène Callewaert, Lichtervelde, Flandre occidentale, 1928, inv. 1993.009

Accordéon bisonore, Eugène Callewaert, Lichtervelde, Flandre occidentale, 1928, inv. 1993.009

L’accordéon apparaît vers 1830. Sa facture débute en Flandres vers 1880 avec l’ouverture de l’atelier de Félix Callewaert à Zwevezele. Cet atelier est transféré en 1890 à Lichtervelde. Le fils de Félix Callewaert, Eugène, travaille dans la fabrique dirigée par son père jusqu’à la mort de celui-ci, en 1918.

Au plus fort de sa production, la firme emploie une demi-douzaine de personnes pouvant construire six à sept accordéons par semaine. À l’origine fabriquées en Allemagne, les différentes pièces qui forment l’instrument sont ensuite produites sur place. Lichtervelde devient alors une marque de fabrique appréciée aussi bien en Flandres qu’en Amérique et au Canada dans le milieu des immigrants flamands. Les accordéons de la firme Callewaert convenaient à tous les publics et à toutes les bourses : du simple instrument joué par l’amateur jusqu’au modèle sophistiqué destiné au musicien professionnel.

Cet instrument-ci, particulièrement élaboré, est pourvu d’une triple rangée de boutons utilisés pour la mélodie et de quatorze clefs en cuiller pour les basses. Il est dit bisonore parce que chaque bouton produit deux sons ou accords différents selon que le soufflet est tiré ou comprimé.